Annonce du concert de Johan NILS, dans la presse:
Après trois jours de folie avec Romain BOUTEILLE et un chocolat pain d'épices où David SIRE nous a transporté, La Touline reçoit
Johan NILS
Ceux qui l'ont vu en 2008 se souviennent de sa voix, de sa guitare et des chansons de Brassens. Le vendredi 5 février, il va nous raconter son histoire faite de tours du monde, de ports douteux, de jolies filles, de déserts et d'amitiés. Il sait qu'à La Touline "on va lui fout' la paix". C'est ce qu'il a dit à ses deux potes, Rémi Mancaux (accordéon) et Thierry Morel (batterie).
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La Nouvelle République du 10 février 2010, par Jean Gouyau (journaliste)
Photos Jean Gouyau
D'aventures en rencontres: Johan NILS
Vendredi soir, à La Touline, Johan Nils, auteur- compositeur et aventurier, a posé ses valises et son sac à dos. Avec sa guitare, en compagnie de deux musiciens talentueux et complices (Rémi Mancaux, accordéon et basse, extra; Thierry Morel, batterie et harmonica, super), il a chanté son odyssée personnelle.
Avec "J'ai envie qu'on me fout' la paix", refrain de la chanson- titre du spectacle, c'est d'emblée la plongée au coeur du voyage et de ses vicissitudes: d'une ville à l'autre, d'une rencontre à l'autre.
L'artiste nous embarque sur les routes, en mer ou dans les airs, sur des rythmes de blues ou de country: l'harmonica est roi, les guitares donnent le tempo. Il fait escale dans un bar de nuit enfumé, ambiance port de Hambourg ou bien d'ailleurs: accordéon- nostalgie. Il revient sur les lieux de son enfance, souvenir d'une rencontre furtive: "Je revois cette petite fille". Il rêve du Petit Prince, évoque une princesse, La Petite Marchande de fleurs au destin funeste, compagne de malheur de la Lili de Perret. Familier des Amis de Georges, à Sète, il invite Brassens: Oncle Archibald et le vieux Léon, avec l'accordéon, c'est sublime.
Il fustige le racisme (Loukoum- camembert), dit un long et beau poème sur du Mozart... Il a vécu, il veut encore vivre: "Je n'ai pas compté les étoiles, pas cueilli les Fleurs du mal... et vous voudriez que je meure, ça va pas, non?". Surtout pas! Reste, reviens, tu sais si bien raconter, avec les mots qu'il faut!
L'épopée de Johan Nils, pleine de sensations fortes, a conquis le public.
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